Georges AKOUKA réalise un exploit en terme d'écriture dans une presse pour ados boutonneux où normalement la vocabulaire se limite à « Bratt Pitt est à nouveau célibataire mesdemoiselles, il a dit qu'il aimait vraiment la France car c'est le pays de l'amour et des belles filles ». Ici le rédacteur dresse le portrait bref et cliché néanmoins de Madonna : de ces premiers pas à Bay City jusqu'à l'année 1990 où il termine en annonçant les futurs projets de la star : un mariage avec Warren Beatty soit-disant, le film Dick Tracy et une tournée mondiale...

photos tirées des clips La Isla Bonita, Like a prayer, Cherish et Express yourself

**petit supplément sympa, quelques erreurs pas bien méchantes, bel effort de recherche en terme de tournures de phrases, on peut le ranger avec les Serviettes !**

Article non signé, un espèce de best-of de certaines scènes tirées du documentaire avec pour chaques photos, un petit commentaire l'illustrant. En prime, un encart publicitaire pour gagner des K7 vidéos du documentaire en participant à un « super concours ».

**article illustratif sans grand intérêt si ce n'est l'aspect évènementiel de la démarche. Les photos choisies ne sont pas les plus « chocs », les commentaires sont corrects. A ranger dans les Serviettes**

A travers cet article on suit les jours qui ont précédés et suivis la soit-disant demande en mariage de Warren à Madonna, au restaurant, le flirt sur le tournage du film Dick Tracy, etc.

**scénario ficelé chronologiquement, l'auteur se fait des films, comme s'il était aux premières loges et qu'il savait précisément tout ce qui s'était passé dans le moindre détail. Cet article est fait à partir de fantasmes et de rumeurs, pures affabulations sans aucunes sources ni références quelles qu'elle soient. A balancer dans les Torchons !**

L'article est un patchwork de déclarations et de petites phrases dont Madonna serait l'auteure, chaque paragraphe est titré de « à propos de... » (sexe, vulgarité, Dieu, baisers, Sean Penn...) + le traditionnel encart de couleur bleu en page à droite de la page nommé « quoi de neuf ? » où l'actualité prochaine/rumeurs de la star en question.

**vraies ou fausses, ces déclarations ont permis à la madone de ne faire parler d'elle et de construire ce personnage controversé, on va lui laisser une chance et le ranger avec les Serviettes, non sans réserves...**

Rubrique télé/cinéma d'un magazine télé avec petite interview à la clé

**R.A.S. … Serviette**

En quelques mots, l'article décrit les scènes du clip « erotica ». On peut imaginer une suite, encore une fois je ne l'ai pas en ma possession mais il s'agit là simplement d'un petit article tiré d'un magazine pour ados avec des clichés suggestifs du clip-vidéo diffusé sur M6, on voit le logo de la chaîne en haut à droite sur chaque photo.

**là encore, l'article n'a d'intérêt pour le magazine que l'exclusivité (l'a-t-il eue d'ailleurs ?) des photos du clip. Passable, avec les Serviettes non sans réserves**

Russel Long aurait été le tout premier boyfriend de Madonna et c'est lui qui l'aurait défloré !! Ouais possible, l'article raconte en détails sous forme d'interview de Russel, les années 70, la vie à Détroit, la situation familiale et traditionnaliste de Madonna et surtout sa première fois et le rendez-vous au cinéma et au snack qui l'à précédé.

**Alors là on nage dans le grand n'importe quoi, soit-disant le premier mec de Madonna qui apporte son témoignage, certainement en échange d'un gros chèque de la part du média qui l'à interviewé (pas Star Club heeiinn... qui veut nous faire croire qu'ils sont des journalistes chevronnés et d'investigation...) mais en même temps lorsque qu'on tape Russel Long sur Internet on tombe aussi bien sur un sénateur démocrate des Etats-Unis que sur une race de chien à poil long. « Rrrrrrussel whaooffff » lol ; Définitivement, un bon Torchon qui m'a fait rire !! **

Une sorte d'interview bilan à propos de la trilogie « SEX »le livre, « Erotica »le disque et Body of evidence » le film ainsi que la tournée mondiale à venir, Madonna répond aux questions avec la plus grande franchise qu'on lui connait et avec des réponses très courtes à chaque fois, on sent celle qui en a marre qu'on lui pose des questions sans profondeur qui reviennent sans cesse, ou parce qu'elle est pressée et que l'interview est un exercice dont elle se lasse à force de se répéter : sexe, religion ; religion, sexe... Qui ne le serait pas ?

**Premier vrai article de qualité de tout ceux postés jusqu'à présent, çà fait du bien : Serviettes**

Premier article de réelle qualité selon moi signé Fédérici, où il argumente son propos « est-elle allé trop loin » mais en même temps il pousse les lecteurs à le croire, car à force de tournures de phrases il est dans le parti-pris en décrivant avec précisions les poses que madonna prend dans son livre SEX notamment, on serait en droit de penser que oui, effectivement, elle serait allé trop loin... Pas très objectif tout cela, mais bon, il faut bien vendre !!

**Quand Star Club fait du Voici façon pré-ados pubères ! Toutefois bel effort rédactionnel, mérite sa place avec les Serviettes**

Article informatif pour la sortie de « Body » et de son interdiction dans certaines salles, la censure aux USA et un encart avec un extrait de l'interview que Madonna a donnée lors de son passage à Paris à cette époque.

**R.A.S.... Serviettes**

Finalement un petit article, ce sont les photos tirées de SEX et du calendrier 1993 qui prennent le plus de place, pensez-vous deux pages pleines de seins et de cuisses galbées. Le texte lucide et objectif n'a pas avoir été écrit que par la main d'une femme, philosophe et éclairée quant à la question du sexe et de la place des femmes dans la société vis à vis de ces tabous ; à voir la dernière phrase du billet, je cite « … à ce prix-là, Madonna a sûrement gagné le monde mais n'y a-t-elle pas tout aussi perdu son âme ? »

**Voici vend son papier à coups de phrases chocs et de photos suggestives (même si c'est Madonna) mais Voici se positionne plus sur ce coup-là, du côté d'un Entrevue afin de créer du scandale et faire décoller les ventes, le canard oublie aussi sans doute qu'il ne figure pas dans le rayon du haut avec les « Penthouse » et autres « Playboy » et que de jeunes enfants peuvent avoir facilement accès à tant de cochoncetées, non vraiment c'est sans appel : Torchon Et toc !**