• 12/05/2012 : W./E

    I saw W / E last night, I'll give you my personal review...

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    Le second film de Madonna-réalisatrice est sorti sur les écrans français dans quelques grandes villes (Paris, Bordeaux, Lille, Toulouse, Rouen, Marseille...) et échelonné à différentes dates depuis ce 9 mai 2012. A Metz il est en salle au Palace depuis le 11 dernier aux scéances de 20h et de 22h pour le premier jour et c'est lors de cette première scéance que j'ai pu découvrir ce chef-d'oeuvre du 7e art. La salle est vide, archi vide, ils diffusent le film pour moi seul durant deux heures. Pourquoi donc un tel désintérêt pour une production anglo-saxonne, une histoire d'amour impossible mais classique entre la roturière et le souverain, une grosse production pompeuse, clichée, blig-bling, un film à costumes et en V.O.S.T. , même le fait que la réalisatrice soit accessoirement l'une des pop-stars les plus célèbres de ces trentes dernières années n'aura fait déplacer les foules en tout cas dans mon cinéma et à cette scéance-ci ! Tant bien que mal je vais tenter de trouver çà et là quelques compliments à faire sur W./E car je le dis, non je n'ai pas vraiment accroché à cette deuxième réalisation de ma chanteuse préférée, à bien y réfléchir je préfère encore le bancal et léger « Obscénité & Vertu ». Du point de vue scénaristique, les allés-retours incessants entre l'Amérique d'aujourd'hui et l'Angleterre des années 30 noyaient complètement la chronologie de l'histoire d'amour de Wallis et d'Edouard au profit de la lubie d'une jeune femme passionnée du XXe siècle. Jours après jours, cette amoureuse contemporaine revient au musée découvrir tour à tour l'exposition puis la vente aux enchères d'objets ayant appartenus au couple W./E objets pour lesquels elle dilapide l'argent de son psychologue fou-furieux de mari aussi soiffard qu'impuissant ; un mal pour un bien. Au hasard d'une rencontre avec un agent de sécurité russe qui tombe sous son charme, c'est l'histoire dans l'histoire qu'on a du mal à pénétrer du moins, dans la première partie du film ; je ne retiens que l'irritante interprêtation d'Andrea Riseborough dont les tics et l'accent m'ont très vite lassés, je trouve son jeu d'actrice assez mauvais, où alors je ne connais rien au cinéma. Çà aussi c'est fort possible.

     

    The second film from director-Madonna was released on French screens in some major cities (Paris, Bordeaux, Lille, Toulouse, Rouen, Marseille ...) and sequenced at different times since May 9, 2012. In Metz there is room for the last 11 to 20 hours scéances and 22h for the first day and it was during this first session which I discovered this masterpiece of the 7th art. The room is empty, empty architecture, they broadcast the film for me alone for two hours. Why such a lack of interest among English-language, an impossible love story between a commoner and king, a movie costumes and VOSTEven the fact that the director is incidentally one of the pop stars the most famous of these last thirty years will have been moving crowds at least in my film and this set it!Somehow I will try to find here and there some praise for the W / E as I say, no I have not really hooked to this second embodiment of my favorite singer, come to think I still prefer"Obscenity & Virtue." From the perspective of screenwriting, and went back and forth between contemporary America and England for 30 years completely drowned the chronology of the love story of Wallis and Edward in favor of the fad of a passionate young woman of the twentieth century. Day after day, this contemporary love back into the museum experience turns exposure and the auction of objects that belonged to the couple W / E objects for which it squanders money from her husband impotent and alcoholic psychologist. A chance encounter with a Russian security officer who falls under her spell, is the story in the history of which it is hard to get used to, at least in the first part of the film, I do remember that the interpretation of Andrea Riseborough irritating whose mannerisms and the accent very quickly tired of me, I find her acting quite bad, or I know nothing about cinema here as it is quite possible.

    La seconde moitié du film est beaucoup plus prenante, plus inventive. Quand Wallis rencontre Wally pour la raisonner en lui fichant une bonne paire de gifles, la romance très bien filmée entre la new-yorkaise esseulée et le vigile bienveillant qui essaie de comprendre ce qui l'à torture et certains autres moment qui m'échappent, là... Il faudra que j'aille le revoir. Je me souviens qu'à certains moment c'était too much, comme lors de l'identification pousssée à l'extrême où l'une copie trait pour trait son icône jusqu'à la coiffure et au style vestimentaire, j'ai pas pu m'empêcher de penser qu'on avait à faire à du Madonna pur jus, je veux dire du Madonna qui se ré-invente encore et encore, l'histoire qui se répète dans le fond ; une mise en abîme qui va jusqu'à crever l'écran, sans jeux de mots :

    Madonna parle de sa propre vie, obsédée par le sujet des petites gens ambitieux bouffés par la réussite sociale et la respectabilité à n'importe quel prix : Madonna elle-même a 20 ans débarquée de Détroit avec ses fameux 35 dollards en poche, hier c'était Evita Peron et aujourd'hui Wallis. Demain ce sera le tour de n'importe lequel de ses fans névrosé-passionné-collectionneur, d'ici quelques années lorsqu'un événement de la taille d'une exposition retracera la vie et la carrière sulfureuse de Louise Veronica Ciccone, serait-ce vous ou peut-être moi qui participerait de cette joyeuse masquarade ?

    Madonna signe avec ce film un projet audacieux, consensuel et convenu mais ne prend aucun risque, elle est plus que jamais désireuse d'entrer au panthéon des femmes réalisatrices, qui plus est, d'abord classée dans la catégorie des chanteuses qui n'ont pas réussi à être aussi considérée comme actrice, elle ne devait surtout pas faire de vague afin d'être acceptée sinon obtenir un passeport pour une nouvelle carrière, derrière la caméra, accepter de ne pas être LA star que tout le monde regarde ; être crédible aux yeux des critiques, là est le vrai challenge ; le verdict est dans le box office ! On attend de voir.

    The second half of the film is much more involved, more inventive. When Wally Wallis meeting to reason with him hoot a good slap, very well filmed romance between New York and lonely vigil benevolent trying to understand what the torture and to some other moments that escape me. .. I must go see him again. I remember at some point it was too much, as when identifying pousssée to the extreme where a copy every feature its icon to the hair and clothing style, I could not help thinking we had to do with Madonna's pure juice, I mean the Madonna who reinvents again and again, an abyss that will set up the screen die, no pun intended: Madonna talks about her own life, obsessed by the subject of ambitious people eaten by small social success and respectability at any price: Madonna herself has 20 years landed in Detroit, with its famous 35 dollards in hand, yesterday Evita Peron and today Wallis. Tomorrow will be the turn of any of his neurotic-passionate fans-collector, a few years when an event the size of an exhibition will trace the life and career of sulphurous Louise Veronica Ciccone, would it Perhaps you or me who participate in this joyous masquerade?
    Madonna signs with this film a bold, consensus and agreed but taking no chances, she is more willing than ever to enter the pantheon of female directors, more importantly, first classified in the category of singers who have failed to be considered as an actress, she was not supposed to wave to be accepted if not get a passport for a new career behind the camera, agree not to be THE star that everyone looks; be credible the eyes of critics, there is the real challenge, the verdict is in the box office! Expected to see.

     

    Franck Schweitzer.


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