•  

    cover

    votre commentaire
  • vogue coulisses.jpg
     
     Clip-vidéo réalisé par David Fincher (réalisateur de Alien3, Seven, Fight Club), produit par Vicki Niles et d'une durée de 4'50, Vogue est une grande fresque qui rend hommage à l'âge d'or du cinéma hollywoodien des années 30/40 ; volontairement tourné en noir et blanc, histoire de donner encore plus de crédibilité et de réalisme au côté rétro-glamour du chef-d'oeuvre de Fincher, classé par la magazine Rolling Stone parmi les 28 meilleurs clips de tout les temps.
     
    Silence sur le plateau  //  Scène I-plan 1  /  Cà tourne et..... Action :
    Le rideau de plumes s'ouvre sur une gallerie de tableaux de Tamara Lempicka, au son aigü d'un synthétiseur jouant sur deux notes bientôt accompagné par des claquements de doigts faisant s'animer des mannequins de cire hommes et femmes jusqu'àlors immobiles et prenant différentes poses. Ils sont élégamment affublés de costumes trois pièces noirs et blancs, d'accessoires, de cheveux gominés soigneusement coiffés.
    plan 2
    Gros plan sur une rangée de perles sur le dos nu d'une jeune et mystérieuse femme blonde à la peau nacrée, sublimée par l'éclairage jaune daté et quasi-aveuglant, aux boucles blondes ramenés en chignon à l'arrière et une grosse masse tombant sur le devant du visage, la belle se retourne, encadre ce visage de ses mains et donne le signal « strike a pose » résonne tel un ordre, comme le laçement de quelque chose de fou, et d'extraordinaire arrivant de façon imminente. Les mannequins de font beaux, s'affairent, soignent le dernier détail d'apparence ; on fume, on patiente, on joue de son charme comme pour plaire à la blonde, seule parmi les bruns.
    Scène II-plan 1
    Les choeurs résonnent sur le premier couplet faisant écho aux fins de phrases interprêtés par -désormais- le personnage Madonna qui ne tarde pas à se dévoiler en un haut de résille noir transparent laissant deviner la forme généreuse de sa poitrine -images d'ailleurs que MTV a voulu censurer, en vain- (photo#3). Le décor quant à lui très minimaliste ne manque pas de se faire remarquer malgré tout, se fondant dans cette ambiance feutrée bourgeoise à la fois s'en démarquant (piliers grecs, rideaux de velours, chaises, escaliers)
    plan 2
    Chorégraphie parfaitement milimétré, Madonna en tailleur noir strict arborant une coupe de cheveux visiblement plus courts, plus rangée, plus masculine aussi ; le contraste ensuite lorsqu'on la voit avec une longue chevelure, raie sur le côté se refléter dans le laqué d'un piano à queue ; référence à l'actrice Veronika Lake (photo#4) dont la coiffure si particulière qui lui cachait son oeil droit, une symbolique forte qui fut imitée à l'époque et lui valu sa renommée.
    plan 3
    Second refrain, les danseurs seuls, semblent répéter les pas de façon désordonnés dans les coulisses du tournage du clip en quelque sorte, derrière eux on peux apercevoir un escabot, des projecteurs, accessoires et matériels techniques divers comme l'ultime préparation à la danse... puis tout s'enchaîne très vite « get up on the dancefloor » le personnage Madonna emboite un pas chorégraphié, combinant ainsi pas de danse et jeux de mains aux cotés d'un danseur toujours costumé, coiffé d'un chapeau rond, le poussant du coude lorsqu'il semble trop s'agiter à côté d'elle, stoïque, en attente de quelque chose.
    Scène III-plan 1
    Galerie des personnages que Madonna mime les expressions du visage et du look, notamment lorsqu'au moment où elle rappe « gave good face », le gros plan sur son visage pris d'en haut et sa troublante ressemblance avec l'actrice allemande Marlène Dietrich (photo#2). Les danseurs-mannequins plus vivants que jamais dévoilent à leur tour leur torse, laissant leur chemise au gré d'un souffle de fraîcheur rétro mais pourtant si actuel, la musique ne se résumant à ce moment-là qu'à des notes allant en parfaite synchronisation avec les images
    Scène finale
    Tout les personnages de la fresque se retrouve, l'image est dynamique, entrecoupé du visuel du début, la mystérieuse blonde nue de dos se tortille au son de Vogue, là encore faisant référence au photographe Horst P. Horst (photographe allemand, 1906-1999) et son fameux « mainbocher corset » (photo#1) , qui semble enfin -mais trop tard- la sortir de sa stature, finit par se figer définitivement sur son profil droit, en sonnant la fin du film avec un cinglant écho, un « chut ! Silence ! » qui viendrai stopper le 33T sur la platine... Alors que le personnage Madonna et ses danseurs, libres dans la coulisse « strike a pose », tel un ordre-mot donné pour le départ et pour la fin, viennent figer les mannequins de cire dans leurs mouvements théatraux, le rideau de plumes referme la scène comme il l'a ouverte, avec le même mystère, la même douceur.
     
     
     Post-it : le personnage-Madonna arbore pas moins de 6 coiffures/coiffes différentes dans ce clip.
    directeur photo Pascal Lebegne
    montage Jim Haygood
    compagnie productrice Propaganda Films
     
    (c) Franck Schweitzer

    2 commentaires
  •  
     
     Il est des rencontres inattendues et originales qui mériteraient d’êtres vécues tellement elles sont passionnantes mais celle que j’ai décidé de vous exposer ne se fera jamais puisque qu’il s’agit de celle d’une icône mondiale de la musique et d’un dieu de la mythologie grecque : Madonna et Dionysos ! oui oui c’est tout à fait sérieux, ce n’est en rien un délire d’auteur illuminé !! Pourquoi ces deux-là me direz-vous et surtout comment en suis-je venu à faire un travail au sujet de ces deux-là précisément ? l’envie de se faire se confronter deux mondes que tout oppose et dont personne ne soupsonnerait le moindre parrallèle ; l’envie peut-être aussi de faire un article de fond (pour une fois) sur la chanteuse américaine et de l’additionner à des connaissances basiques de filosofia et de mythos.
     
    Voilà pour l’introduction, mais entrons dans le vif du sujet en dressant un bref portrait des nos deux intéressés : Dyonisos est un jeune homme enjoué, imberbe, une longue tresse blonde aux reflets d’or surmontées de cornes, symbole de la jeunesse éternelle. Surnommé « liber » (libre) et « bromius » (bruyant) il connait une enfance difficile, rejeté par les uns et malmené par les autres, capturé par des pirates auxquels il parvient a échapper en usant de stratèges, même en grandissant il devra lutter contre ceux qui refusent de l’accueillir et de le reconnaître comme un dieu. Considéré comme le dieu de la folie (mania) que provoque le vin, cadeau des dieux aux hommes, les Bacchantes célèbrent ainsi le culte libre et joyeux où on se laisse aller à la danse, musique et boissons.

    Madonna icône et pop star planétaire depuis bientôt 30 ans blessé dans la chair quand petite fille elle perd sa mère, se jure de mordre la vie à pleines dents, de combler cet amour maternel par celui de millions de personnes et ce, par tout les moyens. Elève douée et précoce, elle manifeste très tôt des dons pour le chant et la danse, sa rage de vaincre la conduira à se faire quelques ennemis dans le métier et dans la presse à scandales. Le seul domaine qui lui résiste est le cinéma, elle se battra là aussi sans vraiment réussir à percer, tous refusent de la reconnaître comme une grande actrice. On parle aussi de « madonna-mania » lorsqu’on assiste à la horde de ses fans hystériques à chacunes de ses apparitions publiques, à la première période de sa carrière, les wanabees devenus fans et collectionneurs célèbrent également son culte au travers de fans-club, sites internet et autres soirées à thèmes, le point commun le plus flagrant avec Dionysos étant peut-être le fait que Sylvio Ciccone, paternel de Madonna, possède un domaine viticole et en est le propriétaire !!

     

     

    Dionysos est sans cesse entouré ou accompagné systématiquement, beaucoup de monde plus ou moins influents évoluent à ses côtés et punissait tout ceux qui n’obéissait pas à son culte ; à l’égal de Madonna, la chanteuse a toujours s’entourer des plus grands producteurs de la scène musicale, designers, photographes pour glorifier son image et la faire entrer dans la légende. Elle non plus, n’hésite pas à « zapper » assez facilement celles et ceux dont elle ne parvient pas à diriger comme elle le voudrait ou sur un simple désaccord, Madonna a pu se montrer rancunière, garce, vile, intransigeante, parfois même hypocrite diront certains… Jusqu’à son propre frère Christopher dans son livre « ma sœur, la femme la plus grande star du monde » aux éditions du Toucan qui n’hésite pas en toute objectivité à critiquer la reine sur son caractère. Madonna aurait pu interdire la sortie de ce livre mais elle ne l’a pas fait, c’est dire à qu’elle point tout est fait dans le but de servir son image. Par ailleurs, elle a contribué aussi à faire connaître des nouveaux talents de tout milieux confondus. Là où le dieu grec a conquis les Indes, terre d’accueil et d’espoir pour beaucoup, Madonna a su conquérir le monde et changé les mentalitées.

    Autre point commun et de taille : dans le mythe, on sait que Dionysos se transforme en lion pour aller combattre les géants. Madonna née le 16 août est du signe du lion et les géants peuvent très bien être apparentés aux géants de la presse à scandale aux USA et en Angleterre qui sont une véritable institution et ont énormément d’impact sur l’opinion public, on ne compte plus les bras de fer, les démélés et les scandales médiatico-éditorialistes dont Madonna a tour à tour été la victime ou l’instigatrice… en est toujours sortie gagnante au final. A ce jour combien de détracteurs sont près à lui reconnaître du talent et à l’encencer, ceux qui il y a encore 15 ans, la trainait dans la boue et faisaient courir sur elle, les pires rumeurs…

     

     

    D’antan, il était de tradition bacchique, d’organiser d’immenses orgies ou l’ivresse mêlé au sexe faisaient les soirées de la Grêce antique, les femmes de Dionysos s’y promenaient nues, étaient indécentes et vulgaires, quant aux hommes la plupart du temps se travestissaient et s’adonner aux plaisirs homosexuels ou bisexuels.  Madonna a longtemps construit sa légende autour de la provocation, mélant la religion au sexe, elle laissait entendre qu’elle aimait aussi bien les hommes que les femmes. A l’apogée de sa carrière que ce soit dans le documentaire « true or dare » ou dans le tryptique « Justify my love-SEX-Girlie Show » de sa période faste 1990 à 1993, la chanteuse étaient soumise à deux punkettes et semblait y prendre un certain plaisir, embrassait à pleine bouche la top-modèle Naomi Campbell, mimait la fellation sur une bouteille de coca ou encore simulait une partouze sur scène avec ses danseurs et choristes. Le scandale par le sexe fut longtemps sa marque de fabrique, au-delà des mots et des images, ce domaine a toujours dominé dans un monde fait par l’homme pour l’homme… et qu’une femme empiète sur ce terrain-là en y apportant sa dose de sex-appeal assumée, use de ces règles-là en tant qu’objet marketing tout en faisant tourner l’économie : là était le véritable scandale pour beaucoup, à ce moment-là on l’a boycotté, censuré, traitée de tout les noms d’oiseau mais n’empêche sa démarche a toujours été savamment et intelligemment calculée si bien, qu’à force de changer son image et de racheter une conduite, elle a pu rebondir et regagner confiance et légitimité auprès du grand public et de la majorité des médias internationaux.

     

    Pour finir avec les frasques de Dionysos, nous savons également que son père, Zeus –le dieu des dieux- avait un pouvoir sur tous les fils et que le comportement de Dionysos a entrainé ses foudres au sens propre du terme. Sylvio le père de Madonna lui non plus n’approuvait pas du tout le comportement outrancier et blasphématoire de sa star de fille, tout deux ont étés assez souvent brouillés d’ailleurs mais l’amour fraternel plus fort que tout, a fait les réconcilier.

    A tout ces parrallèles il y en a un seul d’évident : Dionysos est un homme, Madonna une femme mais qui revendiquait quand même son côté masculin, lorsque adolescente elle jalousait ses frères qui pouvaient « pisser debout »… Ils étaient tellement plus libres disait-elle... Madonna –mythe vivant- a acquis cette liberté a force de travail et de courage, et comme son égal masculin le dieu Dionysos, des siècles ou des décennies après, de leur légendaire épopée, on s’en souviendra encore.

     

    Franck Schweitzer.


    votre commentaire
  • "come on, Vogue..."

    (les coulisses du clip -Partie II-)

     

    Greta Garbo and MonroeDietrich and Di MaggioMarlon Brando, Jimmy Dean on the cover of a magazine. Grace kelly, Harlow Jean, picture of a beauty queen. Gene Kelly, Fred Astaire, Ginger Rodgers, dance on air. They had style, they had graceRita Hayworth gave good face. Lauren, Katherine, Lana too, Bette Davis, we love you. Ladies with an attitude, fellows that were in the mood, don't just stand there, let's get to it, strike a pose, there's nothing to it : vogue !"


    Dans la partie "rap" de Vogue, Madonna rend hommage en citant quelques stars de l'âge d'or du cinéma hollywoodien des années 30/40/50 ; pour la plupart acteurs ou actrices en voici leurs portraits et une courte biographie :

     

     

     
     
    sur le site "worth1000" on peut découvrir un montage photo très réussi de Madonna et de Clak Gable ; deux personnages de légende qu'on pensait ne jamais pouvoir réunir...


    votre commentaire
  •  

     
     
     Oublis, perles, pépites... autant de mots, autant d'actes manqués qui font l'originalité d'un clip, sa spontanéité. Malgré le professionnalisme et l'exactitude du travail de Madonna et des réalisateurs, il subsiste quand même quelques petites erreurs de montage dans le scénario. Il est clair qu'après maintes et maintes fois visionnés, on parvient toujours à trouver çà et là les détails qui nous ont échappés les fois précédentes, aussi cette liste n'est pas exhaustive. Voici la première des trois parties consacrée aux incohérences dans les clips-vidéos de Madonna, on commence avec les légendaires années 80.

    Les premiers clips de Madonna ne comportent pas vraiment de fausses notes au niveau du montage, vu qu'ils sont tournés soit en un seul plan séquence (Holiday et Lucky Star par exemple) soit façon patchwork sauvage (Burning up, Bordeline) de sorte que s'il y avait erreur de montage, on ne verrait rien ; il y a économie de moyens car peu de moyens techniques et financiers à l'époque, le petit plus réside dans le look et les pas de danse de Madonna. Laissant peu de place à un scenarii, la principale qualité de ces vidéos ce sont les chorégraphies que Madonna infatiguable enchaîne aux côtés de ses deux acolytes (son frère Christopher et Erika Bell).

    Concernant le look de Madonna, une dominante de noir (vêtements et accessoires) et les cheveux négligemment hirsutes là encore pour faire raccord entre les prises ; on notera cependant dans le clip Holiday les belles auréoles aux aisselles de Christopher ainsi que la 3e minute17 où Madonna baisse la tête pour éviter de se prendre le bras de son frère dans la figure.

    Dans Like a Virgin (clip O combien symbolique dont j'aurai l'occasion prochainement d'en faire une analyse plus approfondie) au tout début du clip, on voit Madonna avec un haut vert fluo et c'est l'unique fois où elle portera cette couleur tout du long, il servira de visuel au single mais soit c'est un oubli soit un subtil clin d'oeil à la pochette du 45T, parce qu'on se demande ce que çà vient faire là-dedans, j'ai beau chercher une signification, un fil conducteur au clip, mais non, pas moyen !

    Au début du clip Material Girl, le personnage que joue Madonna reçoit en cadeau un collier en diamant, l'histoire fait penser qu'elle va le porter tout au long du tournage du clip mais sur le plan suivant le collier qu'elle porte autour du cou est beaucoup plus fourni, et donc pas le même. Lorsque la voiture rouge entre dans la cour du studio, on note sur la droite le panneau « stop » mais à l'envers comme s'il était lu dans un miroir !

    Dans Open Your Heart lorsque Madonna retire sa perruque noire, ses cheveux blonds sont plaqués en arrière, puis dans le plan suivant elle arbore un superbe brushing volumineux sur le devant (question d'esthétique certainement) ; plus loin, et de façon très rapide on peux voir que l'un des voyeurs est... une femme grimée en homme !

    Like a Prayer comporte par contre quelques incohérences ; lorsque Madonna « tombe du ciel » elle devrait avoir les cheveux au vent, ce n'est pas le cas. Pour la fameuse scène des stigmates qui se situe dans la paume des mains, Madonna prend la lame sur toute la longueur d'une seule de ses mains. Plus tard, lorsqu'elle assiste impuissante au meurtre de la jeune femme, elle tente de ré-ouvrir la porte derrière elle pour pouvoir s'enfuir au moment où la police arrive, mais dans le plan suivant elle est toujours là !

    Express Yourself comporte lui aussi deux pépites : la première lorsque le personnage joué par Cameron caresse le chat mouillé et l'instant d'après dans le monte-charge, ses poils sont quasi-secs ; la seconde lorsque les deux amants s'enlaçent, on voit durant une seconde le très charmant petit nez de Madonna tâché de graisse noire, scène rapidement coupée.

     

    À suivre...

     

    Franck Schweitzer.


    2 commentaires
  •  

     
     On poursuit cette analyse avec le son funky mega trop-cool des années 90...

    Certainement le clip vidéo le plus glamour et le plus esthétiquement réussi (le noir&blanc qui met en valeur la lumière des visages y est sans doute pour beaucoup), « Vogue » possède malgré tout des jolis petits travers, si ce n'est pas à Madonna qu'il faut lançer la pierre, regardez plutôt à partir de 2'30 les deux danseurs derrière José (notamment Gabriel) qui manque de glisser du pied et de s'éclater la figure mais aussi plus loin toujours au deuxième plan les deux danseurs n'exécutent pas si bien que cela la chorégraphie : Les images vont vites, les plans sont saccadés au rythme de la musique mais peut-être aussi pour camoufler au mieux, ces jeux de mains un peu mou du g'nou et un peu désordonnés.

     

    Mais je pense qu'avec la vidéo de « Justify my love » on a 2 très flagrantes erreurs de montage et ce, dès les premières secondes ; en arrivant toute fiévreuse désir ardant dans le couloir d'un hôtel (parisien ! On le sait !) lorsque Madonna lâche sa valise en plein couloir avant de prendre appui, considérant que la valise est pleine logiquement et donc, qu'il y a du poids à l'intérieur, elle devrait se renverser au sol vu qu'elle n'y a pas étée posée mais lâchée ! Sur le plan suivant lorsque Tony Ward s'approche, on voit la valise debout ! De même au moment où Madonna s'appuit contre ce qui me semble être une porte, quelque secondes plus tard, cà n'est plus une porte mais un mur.

     

    Pour « Secret » j'ai dû regarder plusieurs fois et faire des arrêts sur images tellement les perles sont subtilement dissimulées : on peut noter à différents endroits du clip que la montre murale derrière Madonna et l'orchestre affiche quelque chose comme 11h25 : alors soit le temps s'arrête lorsque Madonna chante et là on est dans la poésie abstraite et romantique, soit la montre murale n'a plus de pile et là on est plus dans le concret ! Autre moment flagrant celui-ci, lors du baptème de Madonna par l'une des figurantes, sur les plans serrés Madonna arbore un maquillage très marqué alors que sur les plans larges, c'est peut-être une question de lumière mais Madonna ne paraît plus maquillée ni même coiffée du tout ou alors très très peu. Ensuite, j'ai remarqué que dans « Human Nature » à 3'45min, Madonna a un temps d'hésitation avant de jeter à terre la corde puis lever le poing en angle droit, certainement que durant le tournage du clip la musique passait en même temps que Madonna et ses danseurs exécutaient la choré, et connaissant Madonna et son perfectionnisme, elle attendit la mesure exacte pour être synchro dans ses mouvements.

    Dans la même période pop-sucrée-romantique, on savait que « You'll see » se veut être la suite de Take a bow (cette voyageuse nostalgique follement éperdue du torero Emilio Munõz) ce qui nous avait peut-être échappé c'est que par deux fois la « scène de la lèvre supérieure » a été tournée ! Je m'explique. Voyez ci-dessous la scène du clip you'll see et celle plus bas de Take a bow. On voit nettement et en gros plan (même furtif) que dans le cameo de TAB inséré dans le clip YS, le torero glisse son doigt par dessous la lèvre supérieure de Madonna alors que dans LA scène du clip TAB il ne fait que étaler le rouge sur la joue...

     

    ...à suivre !

     

    Franck Schweitzer.


    votre commentaire
  •  

     
     
     ...et on termine cette pétillante analyse des incohérences dans les clips de madonna avec les années 2000 avec toujours de superbes vidéos et notamment « Music » qui totalise le nombre record de boulettes.

     

    On débute les réjouissances avec le tout premier clip de cette décennie 2000-2009, « American Pie » et mis à part les fois où Madonna porte son diadème dans certaines scènes et pas dans d'autres, il n'y a rien à dire. Ce n'est pas le cas du suivant : « Music » regorge de clins d'oeil et demande une vraie lecture pour spectateur averti. Lorsque Madonna commence à chanter, il y a un plan à 1'17 où l'on voit très furtivement Nikki Haris en train de regarder la caméra : Elle tient le rôle de figurante et ne devrait pas en ce sens regarder l'objectif, si ?? Ensuite à 1'24 et à 4'20 on voit très nettement que Madonna est enceinte, malgré son long manteau de fourrure (blanc !!) elle a beau cacher comme elle veut, on le voit bien son gros bidon ! Mmddddrrrrr

    A 1'40 grosse erreur de montage : Debbie Mazar n'apparaît pas à la droite de Madonna, alors qu'elle est assise à ses côtés tout du long jusque là !! et juste après lorsqu'Ali G ouvre la portière, c'est Madonna qui sort la première de la limousine alors que ce devrait être Debbie logiquement !!

    A 2'07 on voit depuis plusieurs secondes (et surtout lorsqu'on se repasse la même séquence encore et encore) que Madonna trempe les lèvres dans le verre sans vraiment boire, elle manque même de faire valdinguer le contenu en se faisant chahuter !

    A 4'21 avec un arrêt sur image on peut voir ce qui est écrit sur le collier doré que Madonna porte autour du cou « mommy » un terme d'enfant qui signifie « maman » trop chou !! Un peu de douceur dans ce clip dominé par l'alcool, la luxure et le bling-bling. On aperçoit également la plaque d'immatriculation arrière 20 california 00 : le clip a été tourné à Los Angeles en l'an 2000 et toujours dans l'humour lourdot : « MUFF DADDY » jeu de mot grivois en référence au rappeur Puff Daddy qui signifie « papa manchon » ; j'ai vérifié ce que voulait dire manchon : « cylindre pour faire se joindre deux tuyaux » ; la scène suivante lorsque Ali G propose aux deux jeunes filles de leur montrer le Big Ben, on comprend mieux de quel cylindre il veut parler...

     

    Pour American Life j'ai pu remarquer deux erreurs : la première lorsque Madonna et les filles marchent dans le couloir avant de monter sur le podium où a lieu le défilé, à un moment elle jette son bérêt pour faire ses acrobaties au sol, l'instant d'après elle l'a de nouveau sur la tête ; la seconde lorsqu'elle conduit le « char » au moment où elle balance derrière elle son gobelet, celui-ci est censé tomber en venant de la gauche de l'écran et le liquide éclabousser sur plusieurs mètres, mais il arrive bizarrement au sol comme s'il tombait à pic ; petit clin d'oeil concernant ce qui est écrit sur la plaque du char « hell on wheels » (l'enfer sur roues) comme le nom d'une chanson de 1979 de Cher ou encore le titre d'un album de Manowar (groupe de heavy-metal)

     

    Dès les premières secondes de « Hung Up » lorsque Madonna retire son jogging bleu, on peut voir que son bas droit est au niveau du mollet alors que le gauche juste en-dessous du genou, raccord vite corrigé cependant pour le reste du clip...

     

    Voilà pour ce qui est du millenium, nous pouvons remarquer que les dernières vidéos-clips de madonna ne laisseront plus vraiment de place à un scénario ou une histoire, simplement une successions de plans, de paysages et de nombreux « personnages secondaires » c'est peut-être là le point fort de ces clips nouvelle génération.

     

    Franck Schweitzer.


    votre commentaire
  •  
     La menace gronde en 1984 alors que Mylène sort son premier 45t, Madonna se la joue vierge effarouchée se roulant sur le parterre de la première émission des MTV Awards et triomphe avec son album « like a virgin » en devient un phénomène mondial. Mylène comprend alors que celle qui va devenir sa rivale va rapidement lui faire de l'ombre (non pas dans les charts car ces mesdames ne jouent pas dans la même cour) mais dans le coeur et le portefeuille de leurs fans respectifs, on sait aujourd'hui combien les fans de Madonna sont aussi admiratifs pour la plupart, de la carrière et de l'image de Mylène Farmer, sa petite soeur rivale en francophonie... Une guerre des périodes s'engage alors et l'une sortira systématiquement ses albums au moment où l'autre n'a pas ou très peu d'actualité, de façon à attirer l'attention sur soi et ainsi être certaine de faire de sa promo une belle promo, complète et sans que tâche ne vienne salir.... Au jeu des dates et des évènements, on pourrait penser à une coïncidence ou à du hasard mais quand çà fait plus de 20 ans que çà dure, on appelle cela de la stratégie marketing. On remarquera que lorsque les deux artistes sortent un album la même année, l'un fonctionne mieux que l'autre.

     

    Peut-être parce qu'il s'agit du premier album de Dame fausse-Rousse et qu'elle n'a pas encore le contrôle totale de son image ou que tout simplement on lui a dit « chante, pleure et ferme-la », 1986 est la seule année où sort dans les bacs « cendres de lune » en France et où Dame fausse-Blonde sort son 3e album « true blue » dans le monde, durant les 18 années suivantes, les fans auront droit à une partie de cache-cache sans fin :

     

    1988 : second album et vrai succès d'estime pour Mylène qui peut jouir librement des ondes télés, radios et presse pendant qu'une Madonna plus intimiste donne la réplique à ses partenaires masculins au théatre dans « speed the plow » çà n'est que l'année suivante où durant son tour de chant des scènes françaises, cimetières et bougies dans le sac à dos, que la grande soeur américaine triomphe et fait scandale avec le superbe « like a prayer »

     

    1991 : Enorme succès de « désenchantée » et de l'album « l'autre... » quand au même moment, Madonna monte les marches du festival de Cannes pour son documentaire « in bed with... »

     

    1995 : L'une se refait une image plus calme et plus sereine lorsque l'autre sort de sa posture psychotique ; La pause relative de Madonna durant l'année (à part la sortie d'une compilation de slows à l'automne) Mylène a une autoroute devant elle pour opérer son anamorphose californienne, elle s'affiche dénudée, sourit, femme assumée excentrique et pleine de couleurs et de paillettes pour un comeback fabuleux en format XXL dans les bacs et sur scène l'année suivante.

     

    Alors que l'année 1998 est définitivement l'année Madonna pour les raisons musicales que l'on connaît, 1999 est l'année Farmer, la dernière année commençant par 19.. lui appartient en totalité, « Innamoramento » connaît un virage à 180° pour une Mylène version « techno » ; Madonna quant à elle s'excite sur un looser anglais binoclard, et pose pour du maquillage, des montres...

     

    C'est vraiment à partir des années 2000 que Mylène comprend qu'elle peut aussi exister en affrontant Madonna sur son propre terrain en se partageant la part du gâteau ; l'année 2000 justement où Mylène triomphe avec son spectacle gargantuesque en France et en Russie pendant que Madonna totalise d'excellents chiffres avec l'album « Music » et sa collaboration d'avec le petit français Mirwais avant de repartir en tournée après 8 ans d'absence scénique.

     

    2005 nous avons d'un côté l'excellent « confessions on the dance floor » et de l'autre le beaucoup moins excellent (selon moi) « avant que l'ombre... » ; à l'inverse en 2008 le médiocre « Hard Candy » et le très réussi « point de suture ». Si cette période ne fut qu'une parenthèse, on remarque qu'en 2010 l'actualité madonesque au niveau musical est inexistente alors que Mylène revient avec un album-surprise aux tons bleus et noirs... etc etc

     

    Ce cache-cache sans fin donnera-t-il un jour raison à l'une des deux, lorsqu'elles décideront chacunes de mettre fin à leur carrière... oui c'est clair : Quoiqu'on en dise, on espère les avoir avec nous encore le plus longtemps possible.

     

    Franck Schweitzer.


    votre commentaire
  •  

     

    Depuis que je poste sur ce blog, chacuns des sujets qui ont étés mis online jusqu'à présent, je les aient abordé plus ou moins avec facilité mais là par cruel manque d'inspiration les semaines et les mois ont défilés sans que je sache comment aborder la chose ; sans doute que son titre a été mal choisi... parce que c'est vrai qu'au départ je voulais suggérer l'inspiration céleste de Madonna en 1998 lorsqu'elle a fait appel à l'excellent William Orbit, producteur et remixeur de musique techno-ambient anglais. N'y voyez donc aucune position du kamasutra à travers ce titre évocateur « Madonna sur Orbit » mais plutôt l'atterrissage réussie de la fusée Ciccone sur un petit bout de planète où se mêlent joliment les sonoritées hindoues-arabisants aux ambiances hystériques d'une guitare électro. Alors je vais faire simple, vous conter une histoire, un récit, un événement, une rencontre entre deux génies de la musique. Un récit toutefois agrémenté de bizarreries dialectiques, aah bah ouais sinon c'est pas marrant !

     

    Mars 1997 le temps est au brouillard, un appartement exigüe dans les sous-sols du mainstream anglo-saxon, un homme frêle au teint blafard et visage creusé, bidouille sur des machines, trifouille des touches produisant des sirènes et autres cliquetis lorsque soudain sa concentration est interromptue par un coup de téléphone ; William O. décroche rapidement, c'est un certain Guy Oseary, 25 ans, Président de Maverick Records la maison de disques créée par Madonna qui l'appelle pour lui demander de lui envoyer quelques brides de son travail, car Madonna serait intéressée par son travail. William croit d'abord à une blague et racroche « mais oui bien sûr, et la marmotte... », lorsque le téléphone retentit pour la seconde fois, certainement que Oseary est plus convaincant, lui promet un dîner aux chandelles, un snickers, et un gros chèque, en tout cas, celà suffit à convaincre William de lui envoyer un CD de démo avec 13 chansons torchées (cf. Torch Song -oouulllaaa je suis allé la chercher très loin celle-là-) plus ou moins aboutis y figurant. La vie reprend son cours, et William poursuit ses expérimentations musicales dans sa cave de 18 m2 de l'Angleterre underground.

     

    Le 18 mai 1997 c'est Madonna en personne qui rappelle William O. et l'invite à la rejoindre à New-York car elle bosse déjà sur certains de ses morceaux. Ni une ni deux, comprenant à peine ce qui lui arrive, le facteur frappe à sa porte, un billet allé simple pour la Big Apple, direction l'aéroport.

    Début juin, William O. débarque à NYC par une belle journée ensoleillée en temps normal mais là, l'histoire veut qu'il pleuve à torrent, alors soit ; il pleut à torrent. Notre vaillant et très mouillé Will frappe à l'appartement de la madone avec vue imprenable sur Central Park ; Mado le perçoit comme sensible et attachant avec beaucoup de potentiel... çà c'est la version officielle édulcorée car en réalité notre ami ressemble plus à un SDF maigrichon, le verre de ses lunettes pleine de buée et le poil aussi ras qu'un matou rachitique tombé dans une rigole... Bref ! La conversation se faisant autour d'une tisane d'eau de kabbalie et de plante verte lyophylisée d'un quelquonque jardin tibétain à 30,000£ le gramme, magie opère ; le travail peut commencer.  Une semaine dans les studios Hit Factory après des essais en tout genre, déjà une symbiose s'installe. L'aventure se poursuit à Los Angeles dans un studio high-tech avec technologie de pointe et table de mixage automatisée notamment, changement radical pour Orbit qui a l'habitude de travailler avec un vieil ATARI ST 1040 datant des années 80 tel un grand ado nerd-attardé qu'il est, maaaiis néanmoins génial et bourré de talent, je le rappelle pour ceux qui ne suivent pas. Pour continuer dans la catégorie des compliments lèche-cul en tout genre il est également autonome, indépendant... mais étourdi, et il va vite faire les frais pour son côté un peu trop tête en l'air lorsqu'il est censé amener le travail qu'il a fait sur « the power of goodbye » et qu'il se trompe de bande, la star n'appréciera pas... mais alors pas du tout, selon des sources sûres.

     

    Assez peu de musiciens figurent au crédit de cet album, Orbit fait pratiquement tout mais l'instrumentalisation s'avère difficile puisqu'il passe des heures en studio à se saigner le bout des doigts sur les cordes de ses guitares et se brûler les empreintes digitales sur les touches des claviers sans compter les fois où la machinerie tombe en panne (son vieil Atari prendra feu à deux reprises), ce qui ralenti considérablement la cadence... Madonna qui a l'habitude de travailler vite, prendra son mal en patience, d'autant plus que cette expérience colle parfaitement à son train de vie spirituelle qu'elle a décidé de mener à travers la Kabbale. Patiente car l'enregistrement du joujou prendra par ailleurs 4 mois, un record ! Patiente encore parce que depuis 1 an et demi, elle est mère d'une petite Lourdes Maria -Lola pour les intimes- et que c'est un boulot qui demande un investissement quasi-total.

     

    Mais qu'importe, l'alchimie entre nos deux compères est bien là et le futur nous démontrera que les accouchements les plus difficiles font les plus beaux enfants, « Ray Of Light » en est de ceux-là ; 15 328 mouchoirs trempés de sueur plus tard, Madonna accouche de son bébé discographique le plus abouti dirons certains ; le 7e opus studio le plus chargé de lumière, de ténèbres, de joie et de mélancolie, tout à la fois ! Le plus profond, le fort émotionnellement (« little star » « mer girl » notamment) et le plus planant si on a pris soin de fumer Marie-Jeanne avant ou pendant qu'on l'écoute. Madonna a gagné sur la justesse de sa voix qu'elle pose parfaitement sur les gammes d'Orbit. Elle a su regagner également le coeur de ses fans (inquiets durant la période 1994-1997 qu'elle ne revienne plus avec un bon tube à danser) et elle a su regagner le respect et des médias du monde entier et des gens de la profession, puisqu'entre-autres, « ROL » abrègerons-nous à permis à l'artiste underground qu'est Orbit d'apparaître au grand jour mais surtout a pu recevoir moultes reconnaissance et prix de tout bords, tout supports confondus (album, singles, vidéos, performances) Ce disque transpire de sincérité, on n'aura jamais connu une Madonna aussi sereine, çà se voit, çà se ressent et çà fait du bien par où çà passe.

     

     

    « Ray Of Light » sort le 2 mars 1998 sur le continent européen, Patrick Leonard, Victor Calderone et Marius DeVries signent également certains titres. Pat Leonard est présent pour rassurer la frange dure des fans de toujours mais surtout pour que la griffe madonna soit préservée. J-Randy Taraborrelli dans son livre admet qu' « elle ne voulait pas perdre son identité, juste élargir son champ d'action ». Cela n'empêche pas à l'album de marquer un tournant radical dans la carrière de la chanteuse et lui ouvrir en grand les portes de la musique électronique vulgairement appelée « techno » ; comme elle le dit elle-même : « en général, les gens ont des idées trop prétentieuses sur la musique. A savoir si c'est de l'art ou non. Une musique simple et accessible leur semble forcément commerciale et malhonnête ; a contrario ils crient au génie dès qu'ils entendent des morceaux complexes... »

     

     

     

    sources :

    « ma soeur, la plus grande star du monde... », Christopher Ciccone – éditions du Toucan, 2008

    « madonna l'intégrale », Daniel Ichbiah - éditions City, 2008

    « instant-mag2 spécial Madonna » - éditions tear prod, 2007

    « madonna biographie intime », J-Randy Taraborrelli – éditions le cherche midi, 2004

     

     

    Franck Schweitzer


    votre commentaire
  •  

     
     
     
     Tout est dans le titre ; au cours de ces vingt-huit dernières années Madonna a été confronté à divers journalistes plus ou moins caustiques, consensuels ou carrément léche-bottes. Voici une série de 10 questions -une série non exhaustive- des plus taboues, des plus gênantes ou des plus irritantes que l'un d'eux a (ou aurait pu) posé(-er) à Madonna et les réponses qu'elle a (ou pu) donné(-er) ! Embarquement immédiat pour une interview complètement imaginée et politiquement incorrecte avec des questions souvent aussi tordues que leur réponse.

     

     

     

    1/ Regrettez-vous les photos que vous avez faites pour le livre S.E.X. et votre attitude scandaleusement sexuelle au début des années 90 en général ?

    Ecoutez, avant tout... (son fameux « Listen... first of all... » en levant les yeux au ciel comme elle a l'habitude de le faire avant de répondre à une question) cela doit faire la cent-millième fois qu'on me pose cette question débile et à laquelle j'ai toujours répondue à la manière de Piaf « non je ne regrette rien » mais à vous je peux le dire parce que vous me plaisez beaucoup : oui je regrette profondément d'avoir fait ces cochonneries avec des garçons, des filles et aussi avec ce chien qui n'avait rien demandé... Ce fut à une période de ma vie où tout partait en lambeaux, je n'avais plus goût à rien, j'étais une rebelle et tout m'énervai, mon père me cassait les noisettes, les règles du Catholicisme me faisait gerber et je me gavai de nourriture grasse et sucrée. Sur les photos on le voit pas car tout a été refait par Photoshop ! Oui oui déjà à l'époque ce logiciel existait, nous les américains on a toujours étés en avance sur tout vous le savez bien...

     

    2/ Quel pourcentage de votre fortune personnelle est reversé à la secte dérivée du judaïsme, la Kabbale ?

    I'm sorry, I don't understand, I don't speack french...

    Mais vous...

    ...NEXXXT !!

     

     

    3/ Bon, bah alors que pensez-vous de la politique qui est menée par George W Bush durant la période 2001-2009 et son action en Irak ?

    Ouiii je reparle le français tout de suite. Ecoutez je ne dirai rien à ce sujet, déjà que j'ai dû retirer la première version de mon clip American Life des chaînes de télé, je veux continuer à vivre normalement sans risquer de m'attirer les foudres d'un gouvernement qui me boycotte déjà assez comme cela.. George a été le meilleur président que les Etats-Unis d'Amérique n'ai jamais connu, Obama à côté c'est du flanc !

     

    4/ Vous allez fêter vos 30 ans de carrière en 2012, pensez-vous avoir fait votre temps ? Pourquoi ne laissez-vous pas la place aux jeunes telles que Lady Gaga qui est votre digne successeur ?

    Et vous, pensez-vous avoir fait votre temps dans le journalisme parce que je ne vous donne pas 30 secondes avant de vous foutre mon pied au derrière !

     

    5/ Quelle est votre chanson préférée et celle que vous détestez par dessus tout ?

    « the bitch is back » d'Elton John et... Aaahhh vous voulez dire de mes chansons ??

     

    6/ Laissez-vous vos enfants regarder la télévision et la regardez-vous ?

    ...oui mais seulement lorsque JE passe à la télé, mes enfants connaissent mes clips par coeur, l'autre jour en voyant mon clip de Erotica, Mercy a voulue m'imiter, elle est allée prendre l'antenne radio de notre limousine pour en faire une cravache, c'était si mignon « Maman t'a vu, je me caresse comme toi à la télé » a-t-elle lançée, tout le monde riait de bon coeur dans la pièce ; j'ai des enfants formidables

     

     

    7/ Madonna, vous aurez 53 ans en août prochain : Comment faites-vous pour conserver une silhouette aussi parfaite à un âge déjà bien avancé, un âge où la plupart des femmes se laissent aller, surtout après 2 grossesses ?

    Et ta soeur elle bat le beurre ? Connard !!

    Ma soeur va très bien je vous remercie. OK huum, je vais reformuler ma question : Madonna, a bientôt 35 ans, comment faites-vous pour conserver une silhouette aussi parfaite...

    Je mange équilibré après le bénédicité, je fais 18 heures de sport par jour, j'ai une vie sexuelle épanouie, je m'injecte par intraveineuse l'équivalent de cinq fruits et légumes par jour, je me lave exclusivement à l'eau bénite (1500€ la bouteille de 75 cl) comme çà je reste fraîche toute la journée et çà se voit ! Fais comme moi et toi aussi tu deviendra un beau gosse !

     

     

    8/ Lors de vos déplacements au Malawi, on vous a vu habillé en Gucci ; n'avez-vous pas honte d'afficher vos millions dans l'un des pays les plus pauvres d'Afrique ou l'on meurt du S.I.D.A. et de malnutrition ?

    Alors déjà c'était du Dolce & Gabbana le très bel ensemble blanc que je portais, ensuite je n'ai honte de rien, je suis riche et je le fais savoir, j'ai d'ailleurs versé 10 millions d'euros à l'Etat du Malawi pour que soit construit des magasins de vêtements pour fille en partenariat avec Macy's, les petites demoiselles pourront ainsi s'acheter à leur tour des petites jupes de la collection Material Girl. Je compte vraiment m'investir à fond dans ce projet. Il y a tant de choses à faire.

     

     

    9/ Votre carrière d'actrice mis à part « Evita » n'a jamais décollée, comment l'expliquez-vous ?

    C'est très simple, je n'ai pas épousé les bonnes personnes, étant donné que je me servait systématiquement des hommes pour obtenir un rôle (Sean Penn, Warren Beatty, Guy Ritchie, Susan Seidelman), aucuns d'eux n'a pu voir en moi la grande actrice que j'étais. Si c'était à refaire pour me garantir une solide carrière d'actrice, je me ferais lesbienne, peut-être que là, avec de la chance...

     

     

    10/ On sait que vous aimez beaucoup la France, pouvez vous nous dire quelque chose en français, à part « baisez baisez » ?

    jou vais tu diwre oune sicwrète

    Un secret ? Ah très bien, allez-y je vous écoutes

    Non mais c'est çà ma phrase en français, espèce de débile profond « jou vais tu diwre oune sicwrète » ; c'est ma fille Lourdes qui m'a appris, je vous ai déjà dit que j'avais des enfants formidables ?


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique